Résumé : J’ai commis beaucoup de crimes dans ma vie. Envers ma femme, mes filles, ma famille. L’un d’entre eux était pire que les autres. Aveuglé par la folie peut-être, j’ai vécu et j’ai fait vivre le monde dans un mensonge. J’ai commis des crimes. J’ai bouleversé ta vie cher enfant. Me pardonneras-tu ? Raconte ton histoire, rétablis la vérité, peut-être qu’ainsi je pourrais dormir en paix.
Il était une fois… C’est comme cela que commence des contes comme le Petit Poucet, Jack et le Haricot magique, Hansel et Gretel, etc. En Guadeloupe, le conteur interpelle son public avec des questions bien connues.
« Tim Tim »
« Bois sec ! »
« Est-ce que la cour dort ? »
« Non la cour ne dort pas »
Dans ce pays d’orange et de miel, il en est autrement.
On se rend sur une place spéciale où se retrouvent conteurs et conteuses qui interpellent les passants avec des phrases longues, pleines d’images et d’odeurs.
Une femme, discrète, observatrice, te sert de guide dans les premiers instants. D’abord spectatrice, elle devient actrice et d’un « Amis » vigoureux sollicite ton attention.
Tu la lui offres avec plaisir, ton âme d’enfant sent la « bonne » histoire. Celle d’une femme ou d’un homme, une histoire où rêve et réalité se mêlent, se confondent même.
Tantôt déroutante, tantôt fascinante, l’histoire se déroule. tu ne sais quoi penser. Tu apprécies la sonorité des phrases, tu te noies dans les images qui naissent des mots, tu es choquée parfois, mais jamais tu ne restes insensible au propos.
Lorsque la conteuse s’arrête, tu ne sais plus quoi penser. Ne te reste en tête que la mélodie des phrases, et des personnes qu’on ne peut oublier.