Résumé : Bonjour, je m’appelle Davis. Davis Pickett.
Ce livre ne raconte pas mon histoire même s’il parle aussi de moi. Il parle d’Aza. Une fille comme on en fait peu. Une fille qui a des problèmes, comme nous tous, des problèmes avec des spirales.
Je ne suis pas sûr d’arriver à vous faire comprendre ce qu’elle vit… Le mieux, c’est que vous le découvriez par vous-même.
Tu as commencé Tortues à l’infini avec beaucoup d’appréhension. Tout d’abord parce que tu as adoré Nos étoiles contraires et ensuite parce qu’aucun des autres livres de John Green ne t’a fait l’effet de l’histoire d’Augustus et celui-ci ne fait pas exception.
Le livre raconte l’histoire d’Aza, jeune adolescente qui a deux problèmes majeurs :
1) Elle a l’impression de ne pas exister, de n’être qu’un personnage de roman.
2) Des pensées obsédantes affectent son quotidien d’une façon plus ou moins importante.
Tu n’en diras pas plus sur l’histoire du livre. Tu as retrouvé avec plaisir la « patte » de l’auteur ; des phrases chocs, de l’humour un peu acerbe, des personnages intéressants et attachants. Tu avoues avoir cependant une préférence pour ses personnages masculins, et cela ne change pas avec ce roman.
La vie d’Aza est présentée sans exagération, tu t’enfonces dans ses troubles en douceur, tu cogites beaucoup en lisant ce livre ; à ce que chacun des personnages vit, à ce que tu ferais si tu étais à leur place.
C’est l’un des autres aspects de l’écriture de John Green que tu apprécies ; sa capacité à te faire analyser, à créer des personnages profonds malgré leur jeunesse.
Si Tortues à l’infini ne détrônera pas Nos étoiles contraires dans ton cœur, tu encourages vivement à le lire.
Ce livre aide à relativiser, à prendre du recul sur la vie, et à ce dire qu’en fin de compte tout n’est pas si mal.